© photos ASA PNE du projet d'étude Chapelle International
Le 24 mai a eu lieu le comité de suivi.
Deux sujets étaient à l'ordre du jour :
- la présentation de l'étude sur les Sohos.
- la présentation de la maquette d'étude du projet d'aménagement.
Le premier thème n'a pu être développé car le représentant de Lerichemont (filiale de la RIVP), société chargée de mener les études, était absent...
Les représentants d'Espaces Ferroviaires se sont substitués au représentant de l'opérateur et ont fourni quelques éléments d'une étude qui n'est pas encore terminée et qui devra faire l'objet d'une présentation plus compléte.
Aujourd'hui, l'opérateur a essentiellement travaillé la question de l'approche sociologique du concept, à savoir, les profils d'usagers qui seront les plus à même à habiter/travailler dans les sohos. Des cibles comme les TPE, artistes ou professions libérales ont été approchées dans le cadre de réunions d'informations, de panels....et qui ont donné lieu à des restitutions dont nous devrions avoir connaissance dans les prochaines semaines. Reste maintenant à définir une stratégie de développement par un montage juridique et financier qui permettra de valider la faisabilité économique du projet. Les résultats de l'étude devraient être connus d'ici la fin de l'année.
Le deuxième thème de la réunion concernait la présentation du projet avec la maquette d'étude :
© photos ASA PNE du projet d'étude Chapelle International
L'architecte de l'AUC présente le projet... ...devant les membres du comité de suivi.
Enfin la maquette tant attendue a été présentée !
C'est un élément essentiel qui permet de se faire une idée plus précise de l'aménagement dans son contexte urbain, avec l'organisation des volumes, le positionnement et la hauteur des immeubles, la qualité des espaces publics...
Déjà, avec la maquette, la première impression est plus favorable que sur plan.
On apprécie mieux les proportions et les espaces entre les immeubles paraîssent plus satisfaisants.
Il faut préciser que par rapport au précédent comité du 27 mars, des améliorations ont été apportées suite aux remarques des membres du comité de suivi :
- les immeubles situés les plus au sud de l'emprise ont été retravaillés de manière à libérer de l'espace et à favoriser un meilleur ensoleillement.
On se retrouve toujours avec trois ''émergences'' de 50m mais à des emplacements différents offrant un plus grand dégagement. Une nouvelle variante doit être explorée entre deux hauteurs d'immeubles pour une meilleure optimisation des vues.
- les accès aux bâtiments (sohos et rez-de-chaussée) se feront en angle et depuis le square.
- les venelles d'une largeur de 12m seront en partie ''engazonnées'' comme au square Raymond Souplex, à l'angle des rues Marcadet et Damrémont.
- côté nord, l'accès au site se fera à partir de la place active. Il a été demandé d'étudier la possibilité d'un deuxième accès à l'endroit de l'ouverture vers la petite ceinture pour permettre une entrée directe au centre d'animation. Des contraintes techniques et de sécurité doivent être étudiées pour la réalisation de ce deuxième accès.
Au cours du débat, nous avons eu l'occasion de revenir sur la question des surfaces dédiées aux espaces verts en comparaison à l'accroissement de la densité de population. De notre côté, nous préparerons une analyse à ce sujet et il a été demandé à l'AUC de réaliser un tableau comparatif des évolutions de surfaces depuis le projet d'origine de 2009.
Nous avons évoqué la question des terrains de sport et de leur contenu. Un comité de suivi sera organisé à l'automne prochain avec la Direction Jeunesse et Sport (DJS).
Le sujet de la distance (20 à 25m) qui sépare les immeubles de la rue de la Chapelle au site a été abordé. Il a été demandé à l'urbaniste de travailler le traitement paysager de cette zone située entre les deux emprises.
Enfin, nous pensons qu'à terme, il y aura lieu d'associer des représentants de la Fondation Condorcet à la concertation afin d'envisager des liens possibles entre Chapelle International et le pôle universitaire qui sont à proximité.
En termes de calendrier, l'enquête publique est prévue en octobre/novembre et d'ici là, fin septembre/début octobre, l'ASA PNE 18 prévoit d'organiser une réunion publique d'information et d'échange avec les habitants.
Le projet vu de la partie nord (bd Ney)... ...et à partir des emprises ferroviaires.
Nous complétons la rubrique par le compte-rendu de l'aménageur diffusé le 19 juin 2012.
COMITE DE SUIVI du 24 mai 2012
Compte rendu SNEF/Espaces Ferroviaires
Michel NEYRENEUF, Mairie du 18ème arrondissement accueille les participants et informe que l’ordre du jour de la réunion sera consacré aux sujets suivants :
- présentation du projet et de ses évolutions avec une maquette,
- présentation de l’étude menée par la RIVP sur les SOHO.
Présentation de la maquette du projet d’aménagement et de ses évolutions par Caroline POULIN, architecte de l’AUC.
Caroline POULIN présente les principales évolutions du projet d’aménagement.
L’évolution la plus importante concerne la partie Nord du site, le long du boulevard Ney. Celle-ci traduit la volonté de diminuer la surface de bureaux au profit du développement d’une offre immobilière pour les étudiants, les chercheurs et les travailleurs migrants.
Caroline POULIN précise que le programme de bureaux sera implanté sur la partie Est, le long du boulevard Ney. La résidence pour les étudiants, les chercheurs et les travailleurs migrants sera à l’extrémité Nord-Ouest. L’effet d’enfermement que procurait le précédent projet avec un seul bâtiment sera évité par l’aménagement d’une ouverture d’une quinzaine de mètres dans le prolongement de la voirie Est. Cette ouverture donnera une vue sur le futur campus de Condorcet depuis le coeur du site de la Chapelle. Elle offrira également des vues sur la petite ceinture, image forte de l’imaginaire parisien, qui pourra être observée depuis le balcon créé. Cette ouverture sur la petite ceinture sera également à travailler finement avec le programme de bureaux.
Le bâtiment destiné aux étudiants/chercheurs accueillera dans son socle des équipements à destination de la jeunesse.
Caroline POULIN rappelle que les bureaux n’auront pas d’adresse sur le boulevard Ney et les entrées se feront depuis la place active.
Caroline POULIN décrit l’évolution des socles de SOHO. Les nappes de SOHO ont laissé place, par endroit, au développement de plots hybrides permettant l’accueil d’équipements au pied de ces bâtiments. Le toit en shed des SOHO permet de créer une volumétrie intéressante, de libérer des espaces tout en conservant des toits-terrasses par endroit.
Pour l’aménagement du toit de la base de logistique, Caroline POULIN rappelle les quatre différentes séquences autonomes : terrains de sport, jardins partagés, restaurant avec sa terrasse et cellules photovoltaïques, avec un accès distinct pour chaque séquence.
Houda TRABELSI précise qu’une réflexion sur le cheminement et les relations entre les différents espaces reste à mener.
Michel NEYRENEUF demande que la Direction de la Jeunesse et des Sports (DJS) soit consultée pour la programmation proposée au-dessus du toit.
Baptiste BERTRAND précise que le choix des types de terrains de sport (2 terrains de mini-foot et 2 petits terrains pour du basket ou du tennis), vient d’une recommandation de la DJS.
Charles MARIAMBOURG informe que l’autre évolution du projet, a porté sur les accès aux logements qui ne sont plus positionnés au niveau des venelles, suite aux observations de Myriam EL KHOUMRI relatives aux questions de sureté et sécurité.
Les accès sont désormais proposés en angle entre les venelles et les rues pour l’ensemble des immeubles, sauf pour ceux attenants au square.
Charles MARIAMBOURG informe que le parking souterrain a été divisé en trois parkings distincts disposant chacun de leur propre entrée/sortie, supprimant ainsi le passage sous les espaces publics.
Caroline POULIN précise que la volumétrie des bâtiments, n’est aujourd’hui, qu’indicative et qu’elle sera fixée lors des concours d’architecture de chaque lot.
Caroline POULIN illustre une idée de liaison future possible avec le futur campus Condorcet grâce à la construction d’une passerelle piétonne, qui prendrait appui depuis l’espace libre entre le programme de bureaux et la résidence pour étudiant/chercheurs/travailleurs migrants.
Présentation de l’étude menée par la RIVP sur les SOHO.
La présentation n’a pu avoir lieu suite à l’absence de l’intervenant de la RIVP.
Houda TRABELSI informe que la RIVP a mené une étude sociologique pour identifier le profil des personnes susceptibles de s’intéresser à ce produit immobilier et la perception du concept de SOHO par ces cibles identifiées.
Néanmoins, un travail reste à faire pour préciser les conditions de faisabilité opérationnelle et
économique de ce programme immobilier.
Michel NEYRENEUF affiche l’optimisme de l’étude quant au développement des SOHO, à condition de garder une souplesse dans l’aménagement de ces volumes.
Olivier ANSART ASA/PNE 18 demande qu’une présentation de l’étude aboutie soit faite avant la fin de l’année 2012.
Les sujets évoqués par les représentants des associations, élus et conseillers de quartier :
Les observations ont porté sur les points suivants :
Paris Nord Est
Olivier ANSART ASA/PNE 18 demande que soit fait un lien entre Chapelle International et les autres programmes de Paris Nord Est.
Caroline POULIN rappelle que le projet d’aménagement est conçu de façon à laisser la possibilité future au site de dialoguer avec les autres quartiers.
L’organisation de la partie centrale du projet
Ricardo SUANES précise que la maquette a permis d’identifier la forte densité induite par les immeubles de logements situés au centre du projet. Pour y remédier, Ricardo SUANES suggère de baisser la hauteur de deux immeubles dans la partie concernée.
Pour l’effet de forte densité, Caroline POULIN propose de baisser la hauteur des immeubles concernés, pour compenser la perte de constructibilité induite par cette dé-densification. Caroline POULIN propose de passer la hauteur de l’immeuble situé au Nord du site de 37 m à 50 m.
Pour tester cette proposition, une simulation sur la maquette a été faite en séance et a permis l’adhésion des participants présents.
Caroline POULIN rappelle que le choix des immeubles devant être à 50 m a été également revu de manière à offrir un maximum d’ensoleillement et de lumière aux logements.
Lien entre le site de Chapelle International et le boulevard Ney
Jérôme LAZERGES Cactus Initiatives souhaite que dans l’ouverture laissée libre entre les logements des étudiants/chercheurs et les bureaux, soit aménagé un escalier desservant le site depuis le boulevard Ney, rappelant qu’une telle installation a été possible dans le quartier Masséna.
Caroline POULIN rappelle que les contraintes réglementaires d’accessibilité ont évolué depuis la création du quartier Masséna et qu’aujourd’hui il faudrait nécessairement implanter un accès handicapé (ascenseur ou rampe PMR) en plus d’un escalier, Caroline POULIN ajoute qu’un tel passage détournerait la dynamique voulue sur la place active.
Houda TRABELSI rappelle que de telles entrées seraient impossibles à construire avec la prise en compte de la réglementation PMR, les contraintes ferroviaires de couverture de la petite ceinture et l’aménagement du T3.
Place active
Baptiste BERTRAND rappelle qu’une distance minimale de 75 m doit être laissée entre l’entrée de l’école et le restaurant/café de la place active.
Espaces verts
Olivier ANSART ASA/PNE 18 réitère sa question relative à l’évolution des surfaces d’espace vert depuis 2009.
Houda TRABELSI rappelle l’évolution de la terminologie qui était au départ d’ « espaces libres » et qui a été précisée depuis par Anne CHABERT. De plus, les superficies des espaces verts, notamment du square et des prairies, ont été nécessairement réduites par l’élargissement des venelles et des trottoirs suite aux demandes formulées par le comité de suivi.
Caroline POULIN précise qu’il n’a pas eu d’élargissement des parcelles bâties depuis le début du projet et que le rapport parcelles bâties/espaces libres est resté identique depuis le début du projet.
Caroline POULIN propose de calculer l’évolution des espaces libres/espaces construits depuis le début du projet.
Michel NEYRENEUF demande à la SNEF d’organiser une rencontre avec les bailleurs sociaux et les propriétaires des immeubles de la rue de la Chapelle dont les arrières cours donnent sur la promenade verte. Cette rencontre permettra d’intégrer les bailleurs dans une réflexion commune notamment sur l’ouverture de leurs jardins sur la promenade verte.
Caroline POULIN précise que les nouvelles clôtures des jardins des immeubles existants de la rue de la Chapelle devront être les plus transparentes possibles et évoque la possibilité de développer des sorties directes de ces jardins sur la promenade verte.
Commerce
Jean-Michel METAYER ASA PNE/Conseil de quartier s’interroge sur le devenir des commerces et notamment ceux de la rue de la Chapelle.
Michel NEYRENEUF précise qu’avec l’apport d’habitants supplémentaires et l’arrivée du T3, la donne commerciale va changer. S’il existe une demande, des commerces arriveront nécessairement et induiront la mutation des commerces existants au niveau de la rue de la Chapelle.
Calendrier
Olivier ANSART ASA/PNE 18 demande le calendrier à venir notamment concernant l’enquête publique.
Houda TRABELSI rappelle la perspective d’organiser l’enquête publique à l’automne 2012 pour pouvoir avancer par la suite dans la phase opérationnelle. Il est précisé que le projet continuera à évoluer constamment jusqu’à l’achèvement des réalisations. Si des réponses manquent à l’étude d’impact lors de l’enquête publique, celles-ci seront ajoutées ensuite pour le permis d’aménager.
Photos et utilisation de la maquette
Jean-Michel METAYER ASA PNE/Conseil de quartier remercie pour la réalisation de la maquette qui permet de discuter plus facilement du projet et demande si les photos prises de celle-ci par les associations peuvent être exploitées.
Houda TRABELSI demande de préciser sur les photos qu’il s’agit de projet en cours d’étude.
Olivier ANSART ASA/PNE 18 demande que la maquette puisse tout de même être un support ponctuel pour les réunions publiques faites par les associations.
Caroline POULIN ajoute que la maquette est davantage un outil de travail.